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Photo du rédacteurOpen Space

L'EXPOSITION

Du 21 au 30 novembre 2023

Vernissage vendredi 24 novembre à 18h30


Une exposition collective avec :


Laure DELLA-FLORA

Véronique FIS

Domino MARET

Bonita de la PLACETTA

Claudie ROUSSEL

Nathalie SALÉ


Dessin, peinture, céramique.


Laure Della-Flora

Laure Della-Flora peint depuis 12 ans de manière quasi quotidienne, une activité solitaire qui lui permet de déployer un espace d'expression plus vaste que celui de la musique en groupe et ses concessions.

Ses influences sont surtout celles qui se trouvent dans sa tête, entre rêves éveillés et cauchemars récurrents.

Elle peint des images dans lesquelles elle se représente souvent pour se promener dans l'espace, dans la jungle, et, sortir un peu de Sète où elle vit, où elle peint.



Véronique Fis

Multi instrumentiste par vocation, autodidacte par passion, Véronique Fis née en 1965 connu comme le Loup Blanc à Sète sous le aka Lady Blue - rapport à une particularité capillaire - a fait ses classes dans les Zygomars Mandols, combo responsable d’un album napolito sétois de haute volée avant d’intégrer le band et l’arrière ban de feu Patrick « Général Alcazar » Chenières.

Une paire d’albums, quelques concerts mythiques, le magazine parisien Les Inrockuptibles couvrant d’éloges le temps d’une saison ces camarades de jeu de Pascal Comelade , quart d’heure de gloire warholien oblige …

Mais à Sète tout tourne autour de la peinture, en tous cas tout nous y ramène y compris Véronique Fis. Elle qui a posé des centaines d’heures pour les étudiants des Beaux Arts ou d’ailleurs, s’est imprégnée d’un savoir technique dispensé à longueur de cours. Un apprentissage par défaut sans jamais toucher un seul outil. Des années plus tard, c’est l’envie de mettre en pratique tout ce qu’elle a accumulé qui l’a pousse à entrer chez un marchand de couleurs. C’est le jour de son anniversaire, le 20 avril 2020 qu’elle peint son autoportrait à l’aquarelle et le poste sur les réseaux sociaux pour tromper la solitude du confinement. L’accueil que lui réserve ses abonnés et néanmoins amis la surprend agréablement et la pousse à peindre tous les jours un portrait de ses proches jusqu’à la fin du confinement. Toujours peinte à l’aquarelle d’après ses propres prises de vue, cette tendre galerie de portraits traduit une complicité de tous les jours et donne à voir en creux une amitié jamais démentie.

P. Saumade.


Domino Maret

Plus Ariane que Pénélope, Issue d'une lignée de brodeuses autodidactes.

Une Grand mère et une mère brodeuses, passées toutes deux par des institutions catholiques et ayant appris quelques points à leurs dépends, j'ai repris le flambeau après le décès de ma mère il y a 14 ans. 

Autodidacte, je pratique une peinture à l'aiguille aux points mixtes sur toile de lin brut essentiellement. 

J'ai adapté la technique du canevas à la création aux points noués, très en vogue dans les années 70.

Influencée par l’art du tatouage, je parodie les symboles catholiques en hommage à mes mère et grand mère, enfermées dans ces institutions pour filles pauvres. 

Je créé librement mes motifs en réalisant au préalable des collages à partir d'images glanées.



Bonita de la Placetta

Bonita de la Placetta, tire son nom de la placette située dans le quartier gitan de Nîmes où elle vécut durant 20 ans. Après plusieurs années de cours du soir (couleur, peinture et modelage) au sein de plusieurs établissement d'éducation artistiques de la ville de Paris, ADAC, ESAA Dupérré (modèle vivant), Bonita expose au gré des vents et en solitaire. De la Bretagne à Paris, de Marseille à Barcelone en passant par Nîmes où sa vision picturale de la corrida, le String Toro, a marqué les esprits.

De la Placetta à Cetta, elle débarque sur l'île singulière en 2016 et s'imprègne, se baigne de l'atmosphère Rock n' Roll de Sète. Elle peint une série de « Coltresses » issue de son thème récurrent la Fem comme femme, féminin et surtout femelle. Elle s'attache, ainsi, à en restituer les attitudes, les Etats Dames...

A la suite de sa rencontre avec les artistes sétois(es), elle participe, en 2021/2022 à différentes expositions collectives chez Rouge, l'atelier de Nathalie Haggiag, la galerie Pascale Peyre et la Pop galerie de Pascal Saumade.

Son style coloré est résolument POP !



Claudie Roussel

Je présente des créations en faïence, des pièces uniques modelées dont la forme inspire le décor, et des petites séries pour l'art de la table obtenues avec la technique traditionnelle de modelage-moulage en plâtre. Seule la lithophanie est en porcelaine.

Elle est obtenue en gravant une plaque de cire sur une source lumineuse pour obtenir le clair-obscur du décor. L'empreinte du modèle est reproduite par coulage dans un moule en plâtre.

Le décor de la lithophanie n'apparait qu'à la lumière.



Nathalie Salé

Dans le monde de Nathalie Salé, la nature luxuriante est omniprésente : on s’y promène comme dans un jardin des délices, celui des souvenirs d’enfants, heureux ou douloureux, qui sont devenus mystérieux et obscurs avec le temps. Les fées, les princesses, les monstres, les animaux y sont convoqués pour jouer les acteurs de contes, tantôt enchanteurs, tantôt sombres.

Ces entrelacs de plantes aux couleurs chatoyantes, qui enlacent et s’immiscent dans tous les recoins de ses œuvres traduisent étrangement les émotions fortes de l’enfance, celles qui assaillent, tour à tour délicieuses et malicieuses.

Quelque chose plane, comme un malaise alors on cherche ou on se construit un refuge avec ce que la nature veut bien offrir. Des cabanes sans mur où ne subsistent que des charpentes, des châteaux enfouis, des sculptures-essaims, des abris de fortune apparaissent comme dans les dessins que les enfants refont inlassablement pour nous dire ce qu’ils vivent et ressentent.

La nature est belle en apparence mais aussi cruelle pour ses habitants. Le paradis perdu n’est pas loin. Nathalie Salé nous réconforte ou nous tourmente en nous entrainant dans un dédale d’escaliers qui aboutit à une clairière paisible ou un sous-bois inquiétant. On ne sait plus si c’est elle qui recueille des animaux égarés ou si ce sont eux qui la protègent contre les mauvais sorts. Rien n’est jamais définitif dans ses toiles, On peut imaginer le pire comme le meilleur ce qui rend ses compositions captivantes. Un équilibre fragile qui dépend de l’endroit de la toile où le regard du spectateur se pose.

EDOUARD-JEAN DUPRESSOIR (galeriste) 2018.




 

Exposition visible du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h30 à 18h.

Le dimanche de 15h à 18h.

Entrée libre et gratuite.


OPEN SPACE galerie d'art associative

8, rue Garenne 34200 SÈTE

openspacesete@gmail.com - www.openspacesete.com


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