Née en 1963 à La Flèche (Sarthe).
Vit et travaille à Sète.
Artiste autodidacte, Isabelle Piron découvre l’art textile il y a peu. Depuis 2012, elle opère comme un peintre, mélange les matières.
L’univers des tissus et des fibres raisonne en elle. La rencontre avec la matière provoque chez elle l'envie de créer avec ce médium et parfois, d'y incorporer des textes.
Pour cette exposition à la galerie Open Space du 28 Mai 2016 au 5 Juin 2016, le Noir & Blanc s'invite.
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"J’ai eu envie de travailler sur le monochrome, je me suis prise au jeu : réaliser une création par jour, trouver un rythme, dans l'instinct, comme une émotion.
Des matières glanées de-ci de-là, mantille, dentelle, fibres diverses auxquelles je donne une seconde vie, comme si elles avaient quelque chose à raconter, à dévoiler".
© Isabelle Piron 2016Isabelle Piron © Détail série œuvres noir&blanc. | © Isabelle Piron 2016sabelle Piron © Détail série œuvres noir&blanc. |
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© Isabelle Piron 2016sabelle Piron © Détail série œuvres noir&blanc. |
Un extrait du blog de Guillaume Bur à propos d'Isabelle Piron et sa création textile
- " Nous avions déjà parlé du travail d'Isabelle. On avait aimé ce courant où elle se montrait "sauvage et superficielle", et ce courant est toujours bien vivant. La même électricité circule, et ce n'est pas pour rien qu'elle se baptise "art tension".
"Sauvage", parce qu'elle a une occupation de l'espace qui n'appartient qu'à elle. C'est ce qui m'avait initialement frappé dans son travail. Cette manière de s'approprier impérieusement ce qui lui tombe sous la main, de lui arracher son intimité avec les fils de couleur, comme des griffures.
Mais superficielle parce que ce n'est jamais grave, on reste dans des " déclarations positives".
Ce qui n'empêche pas des prises de position affirmées. Voire acharnées.
Sans concession. Et j'aime toujours son besoin de s'exprimer au plus près de ce qu'il est.
Mais si je reviens à son travail aujourd'hui, c'est qu'un autre courant se fait jour, que je qualifierais de plus profond, avec des œuvres plus "orchestrées" pourrait-on dire. Mais c'est une différence de source d'inspiration, non de valeur. Elle puise à autre chose, c'est tout".